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« UN APPEL AU SEUIL DU BASCULEMENT »

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  « UN APPEL AU SEUIL DU BASCULEMENT » Par Henri Barbeblanche Fondateur de la philosophie de l’Équilibrisme   Il y a des silences dans le monde qui hurlent plus fort que les bombes. Des enfants qui ne savent plus rire. Des forêts qui ne savent plus respirer. Et des hommes, debout, fiers, sûrs d’eux, qui avancent… droit vers le bord du gouffre.   L’humanité s’est crue invincible. Elle a appris à décoder l’ADN, à franchir les étoiles, à créer des machines qui pensent plus vite qu’elle… Mais elle a oublié l’essentiel : penser avec le cœur. Penser avec sagesse. Penser pour survivre ensemble.   Nous avons surexploité la Terre comme si elle était infinie. Nous avons pris sans rendre. Parlé sans écouter. Combattu sans comprendre.   Et maintenant, nous voici ici. Face à la possibilité réelle de notre propre disparition. Pas à cause d’un Dieu courroucé, ni d’un cataclysme tombé du ciel. Non. À cause de nous.   Mais il ...

LES RELATIONS HUMAINES A LA LUMIERE DE L’ÉQUILIBRISME

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LES RELATIONS HUMAINES A LA LUMIERE DE L’ÉQUILIBRISME Par Henri Barbeblanche, penseur de l’équilibre essentiel.   Il est des territoires plus subtils que les vents, plus fragiles que les pierres, plus tumultueux que les fleuves : ce sont les relations humaines.   L’équilibrisme, dans sa vision holistique, ne fait pas l’économie de ce vaste monde où se nouent, se tendent, se brisent ou s’élèvent les liens entre les êtres. Que ces liens soient d’amour, d’amitié, de travail, de parenté ou de voisinage, tous naissent au croisement de deux réalités intérieures : celle de soi et celle de l’autre.   Et c’est là que le déséquilibre souvent commence.   L’homme — tout être humain — croit trop souvent que ce qu’il ressent est ce que l’autre devrait ressentir. Il pense, à tort, que partager une relation revient à partager un regard identique sur cette relation. Pourtant, dans le silence de deux cœurs, il y a deux paysages différents. Deux histoires. Deux sensib...

« LE TEMPS ET L’ÉQUILIBRE »

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  « LE TEMPS ET L’ÉQUILIBRE » Par Henri Barbeblanche, créateur de la philosophie de l’équilibrisme   Le temps, pour l’humain moderne, est un fardeau ou une fuite. Il court après lui comme s’il allait lui échapper, alors même qu’il en est prisonnier. Il le mesure, le découpe, le surveille. Il le rentabilise. Il le remplit. Et pourtant, il dit qu’il n’en a jamais assez.   Mais l’équilibrisme nous propose une autre lecture. Le temps n’est pas un tyran à dompter, ni une rivière à canaliser. Le temps est un souffle. Il n’avance ni en ligne droite, ni en spirale. Il respire, il s’étire, il plonge.   L’être humain, dans son déséquilibre, s’attarde dans le passé, s’y noie ou s’en glorifie. Ou bien, il projette tout sur un futur qu’il espère ou redoute, sans jamais habiter ce minuscule miracle qu’est le présent.   L’équilibricien, lui, apprend à être contemporain de lui-même. Il n’est ni l’enfant de ce qu’il a été, ni l’esclave de ce qu’il pourrait de...

L’ÉQUILIBRISME FACE A LA BARBARIE DES TEMPS MODERNES

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L’ÉQUILIBRISME FACE A LA BARBARIE DES TEMPS MODERNES   Par Henri Barbeblanche, penseur de l’équilibre essentiel.    « La barbarie ne se mesure pas à la violence infligée, mais à l’oubli de la conscience dans l’acte. »   Ce que nous observons aujourd’hui, c’est une régression de l’humain vers l’inhumain, non pas parce qu’il ignore ce qu’il fait, mais parce qu’il choisit de ne plus vouloir sentir ce qu’il fait.   Chaque fois qu’un peuple, une nation, une armée, un État, choisit de répondre à l’agression par une violence équivalente ou supérieure, en écrasant l’innocent au nom de la justice, il abandonne l’éthique pour l’efficacité, il s’écarte de l’humain au nom du légitime.   Et dans cet écart se joue quelque chose de terrible : la normalisation de l’inhumain, l’idée que pour survivre, il faut devenir ce que l’on hait. Mais l’équilibrisme s’élève contre cette idée. Il affirme :    Tu ne gagnes rien à devenir ton bourreau. ...

L’ÉQUILIBRISME : TENIR LE MONDE DANS SA MAIN TREMBLANTE

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  L’ÉQUILIBRISME : TENIR LE MONDE DANS SA MAIN TREMBLANTE Par Henri Barbeblanche, penseur de l’équilibre essentiel.     Nous vivons dans une époque d’accélération. Une époque de positions figées, de réponses immédiates, de camps qui s’ignorent ou s’affrontent. Une époque où chacun parle fort, vite, et souvent sans se demander s’il écoute encore. Dans ce vacarme d’affirmations, une voie semble presque ridicule : celle du milieu mouvant, de la nuance vivante, du pas hésitant mais juste. Cette voie, c’est celle de l’équilibrisme.   Je n’ai pas inventé l’équilibre. Il est aussi vieux que le monde. Mais j’ai voulu lui rendre sa profondeur oubliée, son pouvoir de sagesse, sa force d’audace. Car être équilibricien(ne), aujourd’hui, ce n’est pas être tiède. C’est oser tenir ensemble ce que l’époque cherche à diviser.   L’équilibrisme, ce n’est pas rester au centre pour ne pas choisir. C’est habiter la tension entre les extrêmes sans se laisser avaler par e...

REFLEXION SUR UN MONDE SANS FRONTIERES, SANS DOGMES EXCLUSIFS, SANS MURS INTERIEURS

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  REFLEXION SUR UN MONDE SANS FRONTIERES, SANS DOGMES EXCLUSIFS, SANS MURS INTERIEURS Par Henri Barbeblanche    Et si demain, au lever du jour, les cartes du monde s’effaçaient doucement, comme des dessins tracés dans le sable qu’un vent d’éveil viendrait disperser ? Je parle ici des lignes invisibles et pourtant si pesantes, celles qui découpent la terre comme un bien à défendre, celles qui nous apprennent depuis l’enfance que l’« autre » vit ailleurs, pense autrement, prie autrement, et qu’il faut peut-être s’en méfier.   Mais si nous osions un instant imaginer que ces lignes n’étaient qu’accidents de l’histoire, et non lois naturelles ? Alors, ce ne serait pas la fin des identités, mais la naissance d’une identité vaste, tissée d’altérités réconciliées.   Je ne rêve pas d’un monde uniforme, non. L’uniformité est une impasse, un déni de la richesse. Je rêve d’un monde accordé, comme un grand instrument composé de milliers de cordes vibrante...