LES RELATIONS HUMAINES A LA LUMIERE DE L’ÉQUILIBRISME



LES RELATIONS HUMAINES A LA LUMIERE DE L’ÉQUILIBRISME

Par Henri Barbeblanche, penseur de l’équilibre essentiel.

 

Il est des territoires plus subtils que les vents, plus fragiles que les pierres, plus tumultueux que les fleuves : ce sont les relations humaines.

 

L’équilibrisme, dans sa vision holistique, ne fait pas l’économie de ce vaste monde où se nouent, se tendent, se brisent ou s’élèvent les liens entre les êtres. Que ces liens soient d’amour, d’amitié, de travail, de parenté ou de voisinage, tous naissent au croisement de deux réalités intérieures : celle de soi et celle de l’autre.

 

Et c’est là que le déséquilibre souvent commence.

 

L’homme — tout être humain — croit trop souvent que ce qu’il ressent est ce que l’autre devrait ressentir. Il pense, à tort, que partager une relation revient à partager un regard identique sur cette relation. Pourtant, dans le silence de deux cœurs, il y a deux paysages différents. Deux histoires. Deux sensibilités. Deux rythmes.

 

L’équilibrisme nous enseigne une vérité fondamentale :

 

Il n’y a pas de symétrie parfaite dans les émotions humaines, seulement des accords à composer.

 

Plutôt que d’exiger de l’autre qu’il nous comprenne à l’identique, le chemin de l’équilibrisme propose une voie de compréhension mutuelle. Non pas fusion, mais ajustement. Non pas sacrifice, mais écoute. Non pas projection, mais observation.

 

Dans une relation amoureuse, par exemple, l’équilibrisme nous invite à dépasser la dépendance affective qui nous fait croire que l’autre est la source de notre complétude.

 

“Tu n’es pas la moitié qui me manque, mais l’autre présence avec laquelle je cherche à harmoniser ma musique.”

Voilà ce que dirait l’équilibricien à l’être aimé.

 

Dans l’amitié, souvent surchargée d’attentes tacites, l’équilibrisme encourage la clarté, la patience et le respect des silences. Une amitié n’est pas une dette affective. C’est un espace libre entre deux consciences qui choisissent de marcher côte à côte sans se lier les poignets.

 

Au travail, l’équilibrisme remet en question l’égo et la compétition stérile. Il invite à voir l’autre non comme un obstacle ou un rival, mais comme un pôle complémentaire. Même dans le conflit, il cherche la nuance : pas la soumission, mais la reconnaissance mutuelle des besoins.

 

Ainsi, face aux difficultés relationnelles, l’équilibrisme ne prône pas la fuite ni l’affrontement. Il propose un réajustement continuel, un retour à soi sans abandonner l’autre, et une ouverture à l’autre sans trahir son centre.

 

Car au cœur de toute relation véritable, il y a un mouvement d’équilibre, comme dans une danse :

 

L’un avance quand l’autre respire, l’un écoute quand l’autre parle, l’un doute pendant que l’autre éclaire.

 

Et si la relation ne tient plus, si elle se brise malgré tout, l’équilibrisme nous enseigne la gratitude pour le chemin parcouru, plutôt que le ressentiment pour celui qui n’a pas continué.

 

Il est urgent, dans ce monde de tensions et d’incompréhensions, de ramener l’art du lien au centre de nos vies. Non pas l’art de séduire, de convaincre ou de dominer — mais l’art d’équilibrer.

 

Car chaque relation est un pont.

Et un pont ne se tient debout que si les deux rives acceptent de le soutenir.

 

Henri BarbeBlanche

Philosophe, écrivain, créateur de la philosophie de l’Équilibrisme

 

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